Deux poids, deux mesures.

C'est étonant, que dis-je, c'est une juste constatation d'une politique qui dure depuis longtemps. Cette politique du fait ce que je dis et non ce que je fais de la part des USA. On le constate encore une fois avec les déboires entre Washington et Téhéran et la question du nucléaire. On chiale, on crie sur la tribune que l'Iran ne respecte pas le Traité de Non-Prolifération ainsi que les exigences de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Mais qu'y-t-il de si néfaste, de si diabolique dans l'approche de l'Iran que, disont, Isrëal fait qui ne lui attire pas la foudre de monsieur Sam ? Car disons le d'emblée, Israël n'a JAMAIS signé le fameux traité. Ce qui implique que son programme nucléaire n'est surement pas en ligue avec l'AIEA. Mais étant donné qu'Israël est le petit frère des USA et agit selon ce que lui dicte les USA, aucune représaille ne lui ait adressé. De plus, Israël reçoit des milliards de dollars de la part de Washington pour son armement. En outre, ils possèdent une quantité non négligeable d'ogives nucléaires. De dire alors que les centrales nucléaires d'Israël enrichies à qui mieux-mieux l'uranium dans un but très simple : le pouvoir militaire.

L'Iran est dans son plein droit de construire des centrales nucléaires. Elle est également en droit d'avoir l'arme nucléaire. Mais ce que Washington n'aime pas c'est que cela viendrait mettre du sable dans l'engrenage de sa mission de contrôle de la région qui, cela n'est pas secret, est riche en ressource énergétique. De plus, cela viendrait débalancer le pouvoir d'Israël détient dans la région.


Nous assitons maintenant à un moment critique car les USA ont déjà des plans pour une attaque contre l'Iran. Cela impliquerait même une stratégie pour utiliser des armes nucléaires. Et qu'est-ce qu'on apprend récemment : que l'Iran aurait l'intention de transiger son pétrole en Euro. Ceci serait dévastateur pour l'économie américaine qui est dans le rouge et nécessite un minimum 2 milliards de dollars par jour.